La scène 5 de l’acte II de Phèdre est une scène charnière qui inverse les rapports qu’entretenaient les personnages. Caractéristiques de la passion chez Racine et aide pour le commentaire. C’est plus particulièrement le cas pour les exclamations qui apparaissent souvent sous forme d’interjections, véritable signe de l’étonnement ou d’un autre sentiment.
Le passage étudié se situe à l’acte II scène 5. C’est aussi, chez Racine, janséniste, une figure de la transmission du péché originel. Il lui témoigne dédain et répulsion. / Ariane, ma sœur, de quel amour blessée… » N'oublions pas que Pasiphaé s'est unie à un taureau blanc envoyé par Poséidon, union contre nature qui donne naissance au Minotaure, un monstre à corps d'homme et à tête de taureau. Lorsqu’elle rencontre Hippolyte pour la première fois (I, 3, v. 269 sq. Comme par exemple au vers 5 « votre amante » , au vers 6 « compagne du péril » ou au vers 36 « la veuve de Thésée » expressions qui font référence à Phèdre.
Phèdre (comme Roxane et Néron) oublie la fidélité conjugale. Ce dernier est également démontré par les apostrophes que cite la protagoniste vers 2 et 12 « Prince » et vers 17 « cruel ». En effet, la protagoniste utilise à de nombreuses reprises le pronom personnel « je » comme aux vers 7 « j’aurais voulu » ou au vers 19 « Je t’en ai dit assez , puis le pronom tonique « moi », je cite vers 2 « c’est moi, Prince, c’est moi » qui va être ensuite renforcé par la tournure « moi-même » au vers 7. Ce passé fictif lui permet de révéler le secret horrible d'un amour incestueux. Elle ose avouer son amour à son beau-fils. Phèdre insiste fortement sur sa propre personne qui atteste d’un certain lyrisme. Cette figure de style qui utilise une partie d’un objet ou d’un être pour le désigner tout entier, en l’occurrence ici la tête d’Hippolyte pour faire référence au personnage. Les circonstances de la révélation rendent compte de l’interdit de la situation et du sentiment de culpabilité de l’héroïne à travers le registre pathétique.
Enfin, la fausse nouvelle de la mort de Thésée lui fait croire qu’elle peut désormais aimer Hippolyte et le lui avouer. L’écriture joue sur la musicalité des phrases, le rythme du texte, la richesse des images. Le passage étudié se situe à l’acte II scène 5. Cette utilisation de périphrases à la place de l’évocation explicite des noms des personnages crée un effet de flou quant à l’identité des personnes nommées de la même façon que la synecdoque au vers 4 « cette tête charmante ». Aurais-je perdu tout le soin de ma gloire ?Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flancTes malheurs te prêtaient encor de nouveaux charmes.J’ai langui, j’ai séché dans les feux, dans les larmes :Faibles projets d’un cœur trop plein de ce qu’il aime !Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point t’échapper ;Voilà mon cœur : c’est là que ta main doit frapper.- Distinguer les étapes de l’aveu progressif de Phèdre (progression de la scène / progression de l’aveu).- Étudier par quel détour cet aveu reste longtemps implicite.- Étudier l’attitude d’Hippolyte. Hippolyte est quant à lui désigné au vers 34 par la périphrase « Digne fils du héros qui t’a donné le jour ». Hippolyte périra en effet et Phèdre, responsable de sa mort, ne lui survivra pas. Et on retrouve cet obstacle extérieur empêchant l’union des amants (destin tragique et amour impossible) dans les relations entre Hippolyte et Aricie, représenté par Phèdre elle-même.
Les apostrophes permettent de désigner l’être à qui l’on s’adresse dans le discours en l’occurrence ici ils nomment Hippolyte. Phèdre est donc la demi-sœur du Minotaure.Le héros racinien n’est donc pas libre. Pureté ? Ce passage comporte un grand nombre de répétitions. Étudiante en 2ème année de licence de Lettres modernes à l’université de La Rochelle.Nous avons travailler sur l’expression de la surprise dans Mithridate de Racine. Le principal concerne les interrogations et les exclamations qui sont des marqueurs syntaxiques des émotions dont la surprise. supra) : le héros subit son destin mais il le porte en lui-même. » (Vers 264) Par ailleurs, si Œnone est désespérée par l'aveu, elle ne condamne pas Phèdre avec horreur. Quel est l’intérêt de cette critique ?- « Donne » : Phèdre s’empare de l’épée pour se tuer. Grands Dieux ! Azelit 8,990 views. Aucun devoir ne peut résister à la passion. Non, elle espère encore, contre toute évidence : « J’ai déclaré ma honte aux yeux de mon vainqueur, / Et l’espoir, malgré moi, s’est glissé dans mon cœur.
On peut ainsi donner raison à Boileau qui proposait une lecture chrétienne de sa dernière tragédie profane (pessimisme janséniste). Théramène A peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur son char. Va-t-elle renoncer ?