a) L’émission Un Livre, un jour du 4 mars 1996 sur la vie de Camus. Mais je vous le crie de tout moi-même, c’est ne pas le mutiler et c’est donner ses chances à la justice qu’il est le seul à concevoir. Le narrateur de cette histoire a donc les siens : son témoignage d’abord, celui des autres ensuite, puisque, par son rôle, il fut amené à recueillir les confidences de tous les personnages de cette chronique, et, en dernier lieu, les textes qui finirent par tomber entre ses mains. Votre sourire et votre dédain me diront : qu’est-ce que sauver l’homme ? Au demeurant, on ne doit rien exagérer. b) Extrait de l'émission Apostrophes, du 24 novembre 1978, présentée par Bernard Pivot «L'homme est sa propre fin et il est sa seule fin», mais parmi ses actes il en est qui servent ou desservent l'humanité, et c'est dans le sens de cet humanisme que va évoluer la pensée de Camus. Du reste, le début du paragraphe (Rieux plongea le premier. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.Elle va mettre le monde à feu et à sang pendant 5 ans. [...] [...] Cinquième partie Le mois de janvier confirme la régression du fléau, au grand dam de Cottard qui se sait recherché par la police, sans pour autant que la quarantaine prenne fin. 3 0 obj Comme l'épigraphe l'annonce, Camus invite à faire le parallèle avec la propagation du nazisme dans les années 30 et, plus particulièrement, avec l'occupation allemande en France qui a marqué la Seconde Guerre mondiale. endobj Paneloux se redressa alors, respira profondément et reprit sur un ton de plus en plus accentué : « Si, aujourd’hui, la peste vous regarde, c’est que le moment de réfléchir est venu. Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Je ne peux pas vous faire ce certificat parce qu’en fait, j’ignore si vous avez ou non cette maladie et parce que, même dans ce cas, je ne puis pas certifier qu’entre la seconde où vous sortirez de mon bureau et celle où vous entrerez à la préfecture, vous ne serez pas infecté. D’ici là, le plus facile était de se laisser aller, la miséricorde divine ferait le reste.

On assiste à la progression puis au déclin de la peste, on en voit les effets sur la population.Albert Camus crée ainsi une situation expérimentale qui permet d'étudier ce que deviennent les hommes dans une période de crise. Simone de Beauvoir écrit à son amant américain Nelson Algren, le 13 juin 1947 : Puisque vous vous intéressez à l'existentialisme, sachez que Camus, l'auteur de L'Etranger, vient de publier un livre important, La Peste, où il traite de l'occupation de Paris par l'armée allemande, sous couvert d'une histoire de peste à Oran. Les hommes vont découvrirAffaiblie par la guerre, la puissante Europe voit son empire colonial se disloquer.Camus affirme qu’il est la source de toute son œuvreconfrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde »raconte le basculement du jeune empereur romain dans la démesure après la mort de sa sœur adorée,l’origine et l’absurdité du mal, la responsabilité de l’homme dans la Cité.sur les liens entre réel et allégorie, réalisme et poésie.l’incarnation mythique de la lutte de l’homme contre le mal.Dans la mémoire collective, les ravages de la peste appartiennent à l’histoire. Il se propose d’y puiser quand il le jugera bon et de les utiliser comme il lui plaira.

J’ai choisi la justice au contraire, pour rester fidèle à la terre. Dans la Préface à Exorcismes, il écrit : Ce texte  montre néanmoins un   homme conscient. Symbole de l'innocence, il en devient celui de la souffrance, en tant qu'objet d'un sacrifice afin de satisfaire le désir de la puissance du Mal. C’est ce qui l’autorise à faire œuvre d’historien. Et il n’a pas d’autres raisons que l’homme et c’est celui-ci qu’il faut sauver si l’on veut sauver l’idée qu’on se fait de la vie. Une video sur  L’Algerie dans les années 30 avec un commentaire  effarant !La révélation de l’absurdité de l’existence peut conduire au suicide, au nihilisme (ne plus croire en rien, s’abandonner au désespoir ou déchaîner sa volonté de puissance) ou au refus de l’injustice et à la révolte. Tu ne trouves pas ce que tu cherches ? La Peste (1947). Le Docteur Rieux doit lutter contre une épidémie de peste qui oblige les autorités à fermer les portes de la ville, prisonnière du malheur. 1 0 obj Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que des petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés.

[...] Pimido, c'est 20 ans d'expérience dans la rédaction, l'optimisation, l'achat et la vente en ligne de documents. Camus est né le 7 novembre 1913 en Algérie, à Mondovi. La rapidité des évènements entraine deux conséquences pour le récit :Le livre se divise en 5 parties. C’est ce que dit Tarrou dans sa confession (dans le texte) : la lutte ne cesse jamais.Personnage modeste et humble tout au long du récit Il parle souvent de son ignorance, ne donne jamais de vérité définitive.Il développe une morale de la compréhension, de la « sympathie ».Rambert est l’un des personnages qui semblent le plus évolué au cours du roman. Enfin, l’homme a su  progresser et fait ” aisément le tour de la Terre “,  mais il ne semble pas savoir progresser dans son être intérieur.

Modeste et humble il se révèle généreux et dévoué. C’est la suite du discours qui fit seulement comprendre à nos concitoyens que, par un procédé oratoire habile, le Père avait donné en une seule fois, comme on assène un coup, le thème de son prêche entier. À sa première apparition : présenté comme un « jésuite érudit militant ». Elle cesse alors brutalement, mais Rieux constate que certains patients (dont M. Michel, son concierge) sont atteints d’un mal étrange qui les emporte en quelques jours.

En général, cela ne change pas leur vie. Dans son deuxième prêche, il affronte le problème délicat de la coexistence du mal et de Dieu : C’est un personnage modeste, son nom est donc paradoxal. Ce qu’il fallait souligner, c’est l’aspect banal de la ville et de la vie. Mais on passe ses journées sans difficultés aussitôt qu’on a des habitudes. Les orbites creuses traduisent l’aveuglement du mal qui frappe n’importe où. De plus, le praticien, tout comme ses aides, sont exténués et attendent toujours des signes de rémission de l'épidémie.