L'occasion de questionner les révoltes suscitées par la gouvernance de l'Etat néolibéral de la crise des Gilets Jaunes à la remise en cause de l'action de l'Etat face au péril écologique. La couverture est déjà décollée tout entière après très peu de temps... Les moyens du bon dressement, 1975. Claude Bonnefoy Arbitraire de l'administration [...] Corruption, peur et incapacité des gardiens [...] Exploitation par un travail pénal, qui ne peut avoir dans ces conditions aucun caractère éducatif. Vous aimez ce livre ? Elles figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Achetez neuf ou d'occasion.

Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. siècle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois "dociles et utiles".

C'est vers les premiers en tout cas que sont tournés dans notre civilisation tous les mécanismes individualisants ; et lorsqu'on veut individualiser l'adulte sain, normal et légaliste, c'est toujours désormais en lui demandant ce qu'il y a encore en lui d'enfant, de quelle folie secrète il est habité, quel crime fondamental il a voulu commettre. Elle en fabrique par le type d'existence qu'elle fait mener aux détenus : qu'on les isole dans les cellules, ou qu'on leur impose un travail inutile, pour lequel ils ne trouveront pas d'emploi, c'est de toute façon ne pas « songer à l'homme en société ; c'est créer une existence contre nature inutile et dangereuse » ; on veut que la prison éduque des détenus, mais un système d'éducation qui s'adresse à l'homme peut-il raisonnablement avoir pour objet d'agir contre le vœu de la nature ? Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures L'humanité se soulève contre cette affreuse pensée que ce n'est pas une punition de priver un citoyen du plus précieux des biens, de le plonger ignominieusement dans le séjour du crime, de l'arracher à tout ce qu'il a de cher, de le précipiter peut-être dans la ruine et d'enlever non seulement à lui mais à sa malheureuse famille tous les moyens de subsistance ». Londres et Foucault s'attachent dans leurs oeuvres respectives à décrire deux organisations mises en place par le système pénal . Surveiller et punir.

Surveiller et punir Jean-Paul Brodeur (1976*) Note introductive En 1975 paraît Surveiller et punir, de Michel Foucault. Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Pour cela, c’est à la fois trop et trop peu que le prisonnier soit sans cesse observé par un surveillant : trop peu, car l’essentiel c’est qu’il se sache surveillé ; trop, parce qu’il n’a pas besoin de l’être effectivement. La description de l'exécution du régicide Damiens, tirée de la Gazette d'Amsterdam du 1e avril 1757, donne le ton à ce livre, où Foucault entremêle au fil exigeant de sa pensée précise et brillante des images frappantes trouvées ici et là au cours des siècles. Un vieil héritage des cachots du Moyen Âge ? Voir la suite Un vieil héritage des cachots du Moyen Âge ? Pourquoi est-elle sortie vainqueur de ses concurrents qu'étaient les supplices et les travaux forcés , C'est ce qu'explique M. FOUCAULT dans son ouvrage. En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement Il avait été condamné au bûcher après écartèlement1. La disparition des supplices, c’est donc le spectacle qui s’efface ; mais c’est aussi la prise sur le corps qui se dénoue.